Arrivée à Bamako

Publié le par CoMALI

Rescapées d’une évacuation générale du terminal de Roissy Charles de Gaulle et d’un manque de kérosène nous ayant forcés à atterrir en plein milieu de la nuit à Agadir (Maroc), nous sommes enfin arrivées à Bamako. Après une heure de recherche de nos 50 kilos de bagages perdus parmi les 6 tonnes embarqués en soute, nous retrouvons les membres de Santé Plus et du GIE (notre palace malien) ainsi que Noémie, étudiante angevine ex-présidente de CoMALI, soulagés de nous voir enfin après trois heures d’attente ; mais comme le dit Noémie : « L’aéroport de Bamako sans retard n’est plus l’aéroport de Bamako ! »

 

Une fois la photo souvenir prise, nous embarquons à bord du minibus du GIE bien que  quelques priviligiés (Camille pour ne citer personne) ont le droit à la Mercedes de Saidou. Nous découvrons les routes plus ou moins goudronnées de Bamako puis notre logement. Première impression : il fait chaud ! Mais les ventilateurs  se mettent en route et la « fraîcheur » envahit la pièce accompagnée du chant du muezzin qui appelle à la prière. Personnellement, nous mettons nos boules quiès et allons dans nos lits à baldaquins. En fait, les voiles sont des moustiquaires car comme dit Saïdou « Bienvenue au pays des mouches et des moustiques ». La peau luisante et les vêtements puants l’insecticide, nous dormons tranquilles mais le lendemain les mouches nous accompagnent pour notre petit déjeuner.

 

Puis départ pour l’aventure dans les rues de la Commune VI de Bamako, on tente de ne pas se perdre en repérant, non pas les cailloux comme le Petit Poucet, mais les ventes de cartes Orange, les « Buvez Coca-Cola », les couturiers et les coiffeurs. De nombreux enfants nous suivent par leur appel aux « Toubabou » (Toubabou=Blanc en Bambara). De retour au GIE, nous attendons patiemment nos chères voyageuses togolaises autour d’un délicieux thé local.

   

Publié dans Nos périples

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